29 JUILLET 1952.- MICHIGAN.- 000000000 Heure: 21 h 40 Sur une base de la défense aérienne située dans le MICHIGAN central les radars accrochent un objectif qui arrive droit du NORD; par- dessus la SAGINAN BEY sur le lao HURON, Première estimation de sa vitesse 12000 km/h, les contrôleurs effectuent rapidement une série de vérifications. Il s'agit bel et bien d'un objet inconnu. ALERTE ! Trois F 94 patrouillent à quelque distance au NORD, OUEST de la Base, le chef de contrôle les appelle " Un U.F.O. arrive droit sur nous. Cap 180. Altitudo 19.000 pieds (6.000 mètres). Vires à droite vous arriveres sur l'objectif. Le pilote effectue la manoeuvre. Et iremé.. diatement 11 distingue une ludère bleuâtre - " plusieurs fois plus grande qu'une étoile "précise-t-il par radio. En même temps le radar de bord accroche un écho très net. Quittant un instant son éeran des yeux, l'opérateur qui est assis derrière le pilote, voit la lumière. La seconde d'après, nouvel appel du pilote à la base s " L'objet prend une teinte rougeâtre, et diminue progasivement de largeur comme s'il s'éloignait." Réponse du contrôleur : " Exact. J'ai toujours sur l'écran votre avion et l'objectif. Mais celui-ci vient d'effectuer un virage à 180°." Virage trop serré pour un avion à réaction. L'objet repart vers le NORD. " Je mets toute la sauce." annonce le pilote qui ajoute " Nous continuons à recevoir un bon écho sur notre radar," L'opérateur déclarera par la suite, " 11 est exactement semblable à celui que donne un B 36 (bombardier géant américain dont l'enver gure est de 48 mètres). L'objet se trouvait alors à 6 kms du F 94 g 'en approchait lentement. Ce contact se maintint pendant 30 secon- des. Puis comme le contrôleur annonçait au pilote que l'écart se réduisait la lumière augmenta l'éclat et l'objet s'écarta. En quel ques secondes, il avait doublé de vitesse. "Contact radar perdu " annonça l'opérateur du F 94 A terre, les radars, beaucoup plus puissants, avaient conservé le contact. Penchés sur leurs écrans, les contrôleurs purent suivre la chasse pendant une disaine de minutes. A certains moments l'obje ralentissait. Le F 94 se rapprochait. Aussitôt l'objet accélérait de nouveau et reprhait ses distances. Le manque de carburant contraignit le pilote à abandonner la pour suite, 2 minutes plus tard l'objet se trouva hora de portée des écrans de radar. "SOUCOUPES VOLANTES-20 ANS D'ENQUETES par Ch. GARREAU